[AÉRIEN] Voici la nouvelle liste noire des compagnies aériennes les moins rassurantes du monde!

11 octobre 2019 – Les médias du monde entier viennent de publier le classement des pires compagnies aériennes concernant la sécurité et dévoilé par le site Airlineratings.com! Chaque année depuis 2013, ce site spécialisé communique ses analyses. À l’heure où la crise avec le Boeing 737 Max perdure, tous les yeux sont rivés maintenant sur les compagnies aériennes qui font courir un vrai risque à leurs passagers.

En tout, cette année, sept compagnies aériennes font partie de sa liste noire.

405 compagnies ont été passées au crible selon différents critères, rapportent Les Echos. Son système de notation, qui va d’une à sept étoiles, évalue leur fiabilité en fonction de critères comme l’âge de la flotte, le nombre d’accidents mortels survenus en dix ans, le respect des standards de sûreté internationaux, etc.

LE CLASSEMENTS OFFICIEL DES COMPAGNIES AÉRIENNES LES MOINS SÛRES DU MONDE EN 2019

Sur la liste noire 2019 figurent tout d’abord deux compagnies népalaises : Tara Air (plusieurs accidents mortels en 2010 et 2011) et Nepal Airlines (18 morts dans un crash en 2014) avec une seule étoile.

Suivent, avec deux étoiles, la compagnie nationale afghane Ariana Afghan Airlines et l’afghane Kam Air qui s’est vue interdire l’accès à l’espace aérien américain puis celui de l’Europe en 2010, après un accident mortel et une alerte à la bombe.

La compagnie sud-américaine Blue Wing Airlines basée au Suriname a perdu trois de ses Antonov en trois ans, l’espace aérien européen tout comme celui de la Guyane lui est fermé. Avec 14 accidents en dix ans, sa consoeur indonésienne Trigana Air Service est, elle aussi bannie, des ciels européen et américain.

Enfin SCAT Airlines, du Kazakhstan, ferme la marche. Le dernier accident mortel remonte à 2013 et elle vole sans  le certificat IOSA (pour Operational Safety Audit certificate) qui garantit que sa flotte est inspectée régulièrement par des personnels de l’Association internationale du transport aérien (Iata).

Source: Les Echos