On a testé pour vous Cayo Coco après l’ouragan Irma

Gitane Charron, fondatrice de Globe conseil, une plate-forme dédiée au soutien pour les conseillers en voyages, nous raconte cette semaine son expérience à Cayo Coco lors d’un voyage de familiarisation les 29 et 30 octobre derniers avec Sunwing. Presque deux mois après Irma, quel est l’état des lieux sur place? Les professionnels et les voyageurs craintifs de réserver un séjour à Cayo Coco ont-ils raison? Entre info et intox, faisons confiance aux vrais retours d’expériences.

Par une note envoyée le 6 novembre aux médias, nous apprenions que Cuba avait dépassé ses objectifs en matière de fréquentation touristique, puisque la destination a pris de l’avance sur ses objectifs. 4 millions de visiteurs internationaux sont venus visiter Cuba en 2017. Ce même chiffre avait été obtenu presque 2 mois plus tard l’an dernier. Malgré les dégâts causés par Irma, la destination démontre son attractivité. Le ministère du Tourisme de Cuba affirme que Cayo Santa Maria, Cayo Coco et Cayo Guillermo ont rouvert leurs portes le 1er novembre et sont opérationnels pour recevoir les touristes. Est-ce aussi opérationnel qu’ils le prétendent? Réponses avec Gitane Charron.

« Si on m’avait dit en septembre que je pourrais aller séjourner à Cayo Coco et être traitée comme une reine moins de deux mois après le passage d’Irma, j’aurais sûrement ri. J’aurais assurément dit: “Es-tu malade? Ce sera jamais prêt!” Je suis forcée de constater que j’aurais eu tort », déclare Gitane.

LES PREMIERS INSTANTS: ENTRE INQUIÉTUDES ET BONNES SURPRISES

« À 8h30, on était tous assis dans l’avion et on était prêts à décoller. Nos collègues de Sunwing étaient là aussi, tous aussi fébriles que nous de savoir à quoi ressemblait la belle île de Cayo Coco. »

« Une fois l’avion posé, on approchait tranquillement du bâtiment de l’aéroport, quand j’ai vu les dizaines de personnes qui nous attendaient, en applaudissant, appareils cellulaires et caméras en main. Un mélange de fierté et d’excitation animait leurs visages. À partir de ce moment-là, on a été inondés de beaux sourires, et ce, jusqu’à notre départ! J’ai même vu un douanier sourire, je crois bien… » ?

«Quant à l’aéroport, il est fonctionnel. Pas encore tout à fait ouvert à 100% (deuxième étage fermé quand on y était), mais c’est juste parfait pour recevoir des invités. En marchant sur le tarmac, un employé m’a apostrophée pour m’inviter à me retourner vers l’aéroport. Il m’a dit: “Tu vois les fenêtres là? Elles étaient bien plus grandes que ça. Elles ont carrément implosé quand l’ouragan a frappé. On a tout reconstruit!”, qu’il m’a dit, tout fier. »

 « Ce fut un voyage riche en émotions. J’ai vu de mes propres yeux que la destination était prête à recevoir sans risques ses visiteurs. C’est donc avec confiance que je recommande aux voyageurs et aux conseillers de réserver des séjours à Cayo Coco. »

L’INDUSTRIE TOURISTIQUE LOCALE SE MOBILISE POUR FAIRE REVENIR LES TOURISTES

 

«Une fois arrivés, tout s’est passé très vite. On a été placés dans 5 autocars, tous accompagnés d’un représentant de Sunwing, un guide Nexus et un accompagnateur Gaviota. En route vers le premier hôtel à visiter avec notre charmant guide Nexus. Ce qui m’a frappée, c’est la facilité avec laquelle il pouvait relater les côtés positifs qu’Irma a apporté à la destination. Il nous pointait la végétation et nous disait qu’avant l’ouragan, tout était sec, brûlé par le soleil. Maintenant, la verdure reprenait le dessus et les troncs gris ont été remplacés par de belles branches recouvertes de feuilles. »

« La route était très belle, aucun nid de poule ni aucune fissure n’a gêné le trajet. Un peu comme s’il ne s’était rien passé du tout, en fait. »

« À la fin du séjour, une fois à bord de l’autobus pour nous ramener jusqu’à l’aéroport, notre guide nous a dit: “Les employés de la zone hôtelière vous ont fait une petite surprise…” On a alors regardé par les fenêtres pour réaliser que sur des centaines de mètres, tous les employés s’étaient placés de chaque côté de la route pour nous envoyer la main, nous filmer et nous crier: “Hasta la proxima!” .»

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(Source: Globe Conseil , Crédits photos: Isabelle Cabana)