Suite de notre virée en Vendée!

L’île d’Yeu, un bijou de l’Atlantique

Yeu est l’île la plus éloignée de la côte atlantique française. Située à 17km au large des côtés vendéennes, l’île d’Yeu s’étend sur 10km de long et 4 km de large. Baptisée le “ Joyau de l’Atlantique”, les touristes, mais aussi les vendéens, profitent d’une île rien que pour eux; toujours un coin pour s’isoler et profiter. Ressourçant!

En s’approchant de l’île, on reste  ébahis face à l’un des joyaux de l’île. Un imposant « Vieux château ». Une forteresse médiévale qui attire incontestablement les yeux des petits et des grands. Beaucoup plus récente les cabanes de pécheurs qui assurent un dépaysement.

Le meilleur moyen pour profiter de l’île en une journée est le vélo. Mais attention, je ne le recommande pas pour les plus jeunes cyclistes! Les itinéraires ne sont pas balisés mais une signalétique  permet d’accéder facilement à l’ensemble des sites touristiques..

Nous nous rendons sur les quais de Port Joinville, ou pendant longtemps, les pêcheurs ramenaient à foison toute sorte de poissons, bars, lottes, soles, turbots, dorades, merlus et autres nobles crustacés.

Les falaises abritent entre les criques, des plages de sable fin : Belle Maison, l’anse des Fontaines, les Sabias (petite plage bordée de cabanes de pêcheurs), les Soux ou les Vieilles. Passé la « Pointe des Corbeaux », la côte se fait plus douce, dessinant une succession de plages adossées à un milieu dunaire, dominées par des forêts de pins maritimes et de chênes verts. A proximité, un réseau de marais abrite de nombreuses espèces d’oiseaux protégées. Nous avons étonné d’apprendre que plus de 700 espèces de plantes étaient présentes sur l’île dont 16 variétés d’orchidées sauvages.

Les incontournables :

• le village de Port Joinville
• le Port de la Meule, petit port de pêche avec sa chapelle Notre Dame de Bonne nouvelle,
• la Pointe des Corbeaux au Sud Est (côte sauvage rappelant les terres celtiques de Bretagne),
• la Pointe du But au Nord-Ouest et son magnifique point de vue, le Fort de Pierre Levée, le Grand Phare du XXème, le Vieux Château.

Le Gois : route submersible de Vendée pour rejoindre l’île de Noirmoutier

À marée basse, le passage du Gois relie l’île de Noirmoutier et sur le continent, la ville de Beauvoir-sur-Mer. Unique au monde, cette chaussée submersible de 4km, est une véritable curiosité touristique qui attire de nombreux touristes qui, parfois, se font surprendre par la marée montante. La traversée du Gois représente en effet certains dangers si le voyageur ne s’informe pas des horaires des marées. Il est recommandé d’emprunter la route du Gois, par beau temps et, jusqu’à 1h30 avant et après basse mer. Les vendéens se plaisent à y pêcher à pied. Ils y récoltent des palourdes, des coques ou des huîtres. Mais là encore, certains ont perdu le sens de l’orientation ne se méfiant pas du brouillard et de la marée montante. Prenez garde!

En traversant le passage du Gois, on rejoint l’île de Noirmoutier. L’île profite de plus de 40km de plages et de marais salants! Les paysages, l’architecture des maisons, blanches aux volets bleus, le petit port, « Port patrimoine » attise la curiosité car les bateaux, tous de bois, seront bientôt à sec à marée basse. Un choix inépuisable d’activités à découvrir : école de plongée, char à voile, kitesurf, kayak de mer et promenade sur de vieux gréement, pêche à pied, randonnée, vélo, régates et promenades au magnifique Bois de la Chaise.

À Noirmoutier, le retour de Bénéteau, leader mondial de la construction de bateaux de plaisance, avec 10 usines en Vendée, a contribué au développement du chantier naval. Mais la ville, qui accueille 3 voileries (réparateurs de voiles) profite d’un savoir-faire unique en son genre, dans la réparation de voile. Enfin, Noirmoutier, c’est également le lieu-dit pour la « bonnotte » De petites pommes de terre ronde, au goût de noisette, à chairs fermes et tendres qui ne se conservent que 4 jours. Elles sont cultivées dans une terre sablonneuse, enrichie au goémon (algues) et se vendent en général la deuxième semaine de mai.

(Source : Marine Kaysen)