[Jean-Michel Dufaux]  le voyage comme mode de vie

Ariane Laberge 
Auteure & spécialiste en relations humaines
Lire plus d’articles d’Ariane

JEAN-MICHEL DUFAUX, UNE ENTREVUE EN TOUTE INTIMITÉ OÙ IL NOUS DÉVOILE UN SCOOP!

Il est le créateur de Siège hublot, vous l’avez vu au micro de l’émission Azimut sur Canal Évasion et il tient une chronique voyage à l’émission de Marina Orsini. Jean-Michel Dufaux est passionné de voyages, du beau, de l’architecture urbaine et de café! Rencontre avec ce globe-trotter inconditionnel.

P.V. Comment te décrirais-tu en 5 mots?
JMD. Curieux, rêveur, aventurier, discret, nomade.

P.V. Comment te définirais-tu? Es-tu un chroniqueur, blogueur ou animateur?
JMD. J’ai un parcours très atypique, je n’ai pas de boîte. Même moi j’ai de la difficulté à me définir. Les gens pourraient dire que je me cherche encore… et peut-être que oui! J’ai eu 50 ans, j’ai commencé à gagner ma vie dans les médias en 1990, ça fait donc 27 ans que je fais ça, j’ai commencé comme scripteur puis animateur. Je n’aime pas le terme blogueur (rires)

jean michel dufaux

P.V. Qu’est-ce qui fait de toi un expert?
C’est une bonne question… Je sais que j’ai une approche beaucoup plus urbaine, je ne suis pas un voyageur « sac à dos », je suis beaucoup plus urbain. Je crois que je m’adresse à un public un peu plus vieux. Célébrer le beau dans le design, l’architecture. Je pense que tout le monde apprécie la bonne bouffe, les bonnes adresses, les bons cafés.

P.V. Ton voyage de rêve?
JMD. J’ai vraiment fait beaucoup de voyages, cependant, une chose que j’aimerais faire dans un avenir rapproché serait de partir plus longtemps. Exemple, vivre 3 mois à Bangkok, 3 mois à Turin ou à Malaga, etc. plutôt que de toujours être à la sauvette dans une ville. J’aimerais m’imprégner vraiment de la place, des gens et de la culture d’un endroit.

P.V. Ton endroit préféré dans le monde?
JMD. Il y en a beaucoup, mais Turin est ma ville préférée en Europe. J’aime les lieux authentiques et pas trop touristiques. Turin est une ville sous-estimée qui a beaucoup à offrir. On y retrouve tout ce que l’on aime de l’Italie sans avoir les mauvais côtés comme les hausses de prix ou la surabondance des autobus et du trafic en haute saison en plus de tout le tralala touristique que l’on vit dans les autres villes par temps fort.
Sinon, j’aime beaucoup Malaga dans le sud de l’Espagne, ou encore en Asie, j’adore Bangkok que j’appelle une ville E.T. Tu le trouves laid au début et à la fin tu le trouves beau et tu l’aimes! Bangkok est une ville comme ça! (rires)

P.V. Quelle est ta mission dans la vie?
B.M. (Rires) Je la cherche encore! Comme on dit en anglais, « the more I know, the less I understand » (Plus on sait, moins on comprend) Un peu comme tout le monde je pense, je souhaite être heureux, être une meilleure personne pour les autres et m’accomplir. Ce sont mes trois souhaits et je ne considère pas avoir encore réussi.

P.V. Crois-tu que la cinquantaine a un rôle à jouer là-dedans?
JMV. Oui, certainement, je ne trouve pas ça facile le grand cinq zéro. Je vois qu’il ne reste pas autant de temps pour tout faire ce que je veux. C’est une grande constatation. Je dis souvent que je me sens comme un joueur d’hockey et c’est la troisième qui commence. Il y a deux périodes de jouer!

P.V. As-tu l’impression de gagner la partie?
JMV. C’est serré! (rires) C’est une affaire intérieure.

P.V. Qu’est ce que tu recherches comme expérience lors d’un voyage?
JMD. Je suis quelqu’un de nature anxieuse et quand je voyage je suis vraiment dans le « ici et maintenant ». Le voyage me fait du bien parce que je suis entièrement dans le moment présent.
Quand je suis ici, les gens peuvent avoir des a priori, tandis qu’en voyage, tout le monde est égal. C’est une expérience directe.

jean michel dufaux

P.V. As-tu un secret à nous dévoiler sur toi?
JMD. J’ai un projet assez ambitieux. Je te le dis, mais je n’en ai parlé à personne encore! J’aimerais partir 12 mois. Ça implique beaucoup de décisions personnelles et professionnelles; je suis en train d’évaluer le tout, c’est beaucoup de décisions et c’est aussi un risque à prendre. J’espère faire ce projet bientôt, c’est quelque chose qui me tient à cœur et qui demande beaucoup d’organisation.

P.V. Est ce que ça pourrait être 12 villes, 12 mois?
JMD. Ça pourrait! (rires) J’en ai assez dit, je ne peux pas en dire plus!

Épicurien, sensible et passionné sont des mots qui décrivent bien Jean-Michel. Il apprécie chaque moment que le voyage lui fait vivre. Comme il le dit, « Le voyage, c’est aussi se reconnecter à soi. » On n’aurait pu mieux dire!

Il est porte-parole de la semaine du café qui se tient du 24 au 29 avril, et avec raison puisqu’il a écrit un magnifique livre sur le sujet, CAFÉ, en vente partout.

Vous pouvez le suivre sur siège hublot