Mystérieux symptômes à Cuba: le Canada rapatrie la moitié de son personnel

Le gouvernement fédéral a révélé, mercredi, qu’un autre Canadien a été touché par le mystérieux mal qui affecte des employés de son ambassade de La Havane à Cuba, forçant ainsi une réduction du personnel. Le Journal de Montréal nous informe qu’il s’agit d’une situation préoccupante mais qui reste totalement inexpliquée à ce jour.

Depuis le printemps 2017, quelques dizaines d’employés et membres de leurs familles en poste dans les ambassades canadienne et américaine à Cuba ont souffert d’un étrange mal d’origine inconnue.

À la suite d’examens médicaux entamés après la découverte d’un 13e cas en novembre 2018, les autorités canadiennes ont déterminé qu’un 14e Canadien a été affecté par cet étrange mal, caractérisé par des problèmes d’audition, des vertiges, des troubles du sommeil et des pertes de mémoire.

Ottawa a réagi en annonçant qu’elle coupe environ la moitié de son personnel en poste à La Havane. Il s’agit d’une nouvelle réduction pour l’ambassade, qui était devenue un poste sans accompagnement au printemps 2018, ce qui signifie que les employés ne pouvaient plus être accompagnés par des membres de leur famille. Ceux qui le désiraient ont aussi été autorisés à rentrer au pays l’automne dernier.

«Le Canada continuera d’avoir une ambassade à La Havane, à Cuba, dirigée par un ambassadeur. Tous les services consulaires seront offerts aux Canadiens à Cuba. Toutefois, certains autres programmes pourraient être ajustés au cours des prochaines semaines», a précisé Affaires mondiales Canada dans un communiqué.

Le ministère a d’ailleurs cherché à rassurer les voyageurs canadiens. «Rien ne laisse croire que les touristes canadiens qui se rendent à Cuba courent des risques. […] Des services consulaires continuent d’être fournis depuis les bureaux de La Havane, de Varadero et de Guardalavaca», a indiqué Ottawa.

Le fédéral a aussi assuré que La Havane collabore à l’enquête sur ce mystérieux mal depuis l’apparition des premiers symptômes chez son personnel consulaire au printemps 2017.

Source: Journal de Montréal