Les grandes tendances 2017 qui seront représentées au Salon International Tourisme Voyages

L’industrie du tourisme et du voyage poursuit son évolution

Montréal, le 3 octobre 2017 – Voyages en famille, échanges de maisons, tourisme local, durée des séjours, les tendances actuelles transforment le monde du tourisme et du voyage, ici comme ailleurs. Ces mouvements ont toutefois en commun un profond désir de chacun de personnaliser son expérience. Aujourd’hui, l’industrie touristique n’échappe pas à ce grand courant vers des produits uniques et qui ressemblent au consommateur plutôt que des formules pour tous et conçues d’avance.

UNE DES TENDANCES PRINCIPALES EST CELLE TOUCHANT LE VOYAGE EN FAMILLE

Caroline Jacques, auteure du blogue Maman globe‐trotteuse, note que, désormais, les parents n’attendent plus que les enfants vieillissent pour leur faire découvrir le monde. Celle qui est aussi guide pour des safaris en famille en Tanzanie a d’ailleurs récemment organisé un voyage pour 19 personnes… dont 11 enfants!

« Avec des enfants, on revient à l’essence même du voyage, explique‐t‐elle. Ils ne sont pas dans l’excitation d’une découverte à venir, mais plutôt dans le moment présent. Par conséquent, il n’est pas question avec eux de faire deux jours de route pour visiter un endroit. Chaque jour devient alors important. »

Mère de trois fillettes de quatre, huit et dix ans, Caroline Jacques a commencé à faire voyager sa fille aînée, alors que celle‐ci n’était âgée que de trois mois. En tout, la famille a séjourné dans une vingtaine de pays. « Il est fascinant de découvrir une destination par les yeux des enfants, dit‐elle. Ils n’ont pas du tout le même regard que les adultes. »

PLUS DE SPONTANÉITÉ

Une autre tendance observée par la spécialiste est celle du slow travel, soit la visite des endroits hors de grands circuits. Ici, l’on ne parle pas que de simplement voyager, mais bien de vivre comme les gens de l’endroit. « J’ai visité six fois la France, mais je n’ai jamais grimpé dans la tour Eiffel, confie‐t‐elle. Je me suis plutôt installée en Provence sans savoir ce que j’allais y voir et y faire. Que ce soit un petit festival médiéval, un marché ou un beau parc, il est fort agréable de spontanément découvrir des lieux, des activités, etc. » Elle utilise l’expression «Laisser de l’air dans son horaire» pour définir ce comportement des gens qui ne planifient pas chaque instant d’un périple, mais qui préfèrent se laisser porter.

Enfin, Caroline Jacques signale la montée en popularité des échanges de maisons entre voyageurs. Elle parle, là aussi, en connaissance de cause, car elle a recouru à cette méthode sept fois. « C’est particulièrement pratique quand on voyage avec des enfants, car on trouve dans une maison les facilités et articles pour eux qu’on ne verrait jamais dans une chambre d’hôtel. Et le tout est à coût nul! »

Nathalie De Grandmont, journaliste spécialisée en tourisme et auteure du blogue Globe raconteuse, évoque pour sa part un besoin manifeste des voyageurs d’aller le plus loin possible dans la découverte. « Ils ne veulent pas se contenter de jouer aux touristes, mais désirent plutôt être utiles. Par conséquent, l’on note une forte progression du tourisme volontaire et solidaire. »

Dans la même lignée que Caroline Jacques, Nathalie De Grandmont observe une volonté de prendre son temps, de goûter à fond son séjour. « Des programmes comme Meet the People, en Jamaïque, ou Casas Particulares, à Cuba, qui permettent d’échanger avec des gens, sont appelés à se multiplier, croit‐elle. Les voyageurs d’aujourd’hui cherchent de plus en plus à personnaliser leur expérience, que ce soit en ayant la possibilité de côtoyer des gens du pays ou en découvrant de plus près des aspects de leur quotidien, que ce soit un champ, une culture de légumes, un village éloigné, etc. Ce qu’ils veulent, c’est capter le pouls de la population locale. »

Philippe Bergeron, président d’Uniktour et de Terres d’aventure, acquiesce. « Ce que les voyageurs d’aujourd’hui désirent, c’est une connaissance poussée du pays, du terrain. Par conséquent, ils cherchent la liberté d’aller où ils veulent, quand ils le veulent, pas de suivre un horaire prédéterminé. » En fait, le spécialiste précise que le succès d’un voyage se détermine maintenant autrement. « À une certaine époque, les gens voulaient voir un maximum d’endroits. On trouvait ainsi des formules du type “Huit pays en 12 jours”. Aujourd’hui, ils préfèrent davantage prendre leur temps, bien découvrir les lieux où ils se trouvent, savourer ce moment bien à eux. »

UNE INDUSTRIE QUI S’ADAPTE

Cette soif de personnalisation se traduit aussi dans l’offre des voyagistes. « On trouve désormais une foule de possibilités qui dépassent les formules traditionnelles, indique Nathalie De Grandmont. Par exemple, même s’il y a encore une très forte demande pour l’habituel format de sept jours au soleil, on voit des Québécois qui, durant l’hiver, optent pour l’Espagne, le Portugal ou même l’Afrique du Nord.» Dans un autre registre, elle évoque aussi des longs séjours – de six semaines ou même de quelques mois – autant que des formules à trois ou quatre jours.

Pour sa part, Philippe Bergeron signale l’émergence d’une tendance démographique majeure. « Jadis, dit‐il, les voyages d’aventure étaient l’apanage des jeunes ou encore des routards. Toutefois, l’on note que de plus en plus de gens de 50, 60 et même 65 ans adoptent ce type de séjours. D’ailleurs, depuis trois ou autres ans, la croissance annuelle dans cette catégorie d’âge atteint 20 % et 25 %. »

Avec Internet, les nouvelles technologies et l’accès élargi à l’information de tous les genres, les voyageurs se montrent aussi plus exigeants. « Désormais, les intermédiaires doivent offrir une valeur ajoutée, sinon, les gens se passent d’eux, reconnaît Philippe Bergeron. Par conséquent, il faut y réagir. Routeur wi‐fi, services de concierge, carnet de voyage personnalisé ou encore application à télécharger, nous avons déployés diverses initiatives afin que les gens en aient pour leur argent. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à payer davantage pour de la plus‐value. »

La 29e édition du Salon International Tourisme Voyages présenté par Aéroports de Montréal se déroulera du 20 au 22 octobre à la Place Bonaventure.

Caroline Jacques et Nathalie De Grandmont seront présentes au Salon dans la Zone Experts. L’équipe d’Uniktour participera également au Salon sous la bannière « Voyageurs du monde ».

Le Salon International Tourisme Voyages, c’est:

  • 400 exposants;
  • 250 destinations‐vedettes (Amérique du Nord et du Sud, Europe, Caraïbes, Asie et Afrique);
  • Plus de 300 conférences gratuites;
  • 100 pays représentés;
  • Des spectacles en continu.

Place Bonaventure (800 de la Gauchetière Ouest, Montréal)
Le vendredi 20 octobre: de 11 h à 21 h Le samedi 21 et le dimanche 22 octobre:de 10 h à 18 h

ADMISSION
– Adultes: 15 $ Étudiants et aînés (55 ans et plus): 13 $
– Membres CAA (sur présentation de la carte à la
billetterie): 7,50 $
– Transport en commun (sur présentation d’un titre de transport valide de la STM à la billetterie): 12 $
– De 6 à 12 ans: 9 $ 5 ans et moins: gratuit

Vous pouvez acheter vos billets en ligne et profiter d’une réduction de 3 $, gracieuseté de Croix Bleue assurance
voyage: salontourismevoyages.com.