[Entrevue] Benoît Schmautz: comment se passe son virage professionnel chez Voyages en Direct?

Après avoir été l’un des visages incontournables du média traditionnel Pax Nouvelles, Benoît Schmautz vient de se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle. Cet homme, passionné par notre industrie et soucieux d’outiller les professionnels du voyage, a rejoint récemment le réseau d’agences Voyages en Direct. Comment a-t-il vécu ce tournant professionnel? Quels sont ses nouveaux défis? Au final, qui est vraiment ce Français qui arpentait les événements avec son appareil photo autour du cou? Découvrez-le!

Au cours des 6 dernières années, il a réalisé des entrevues avec les plus grandes pointures de notre industrie. Cette semaine, c’est à son tour d’être sous les projecteurs dans Profession Voyages! Voici l’occasion de vous présenter cette personnalité pour laquelle j’ai une grande estime professionnelle. Quand un hyper spécialiste tel que lui intègre un réseau en plein développement, on peut s’attendre à de très belles étincelles. Mon petit nez me dit que Voyages en Direct ne regrettera pas son investissement!

ENTREVUE AVEC BENOÎT SCHMAUTZ

« Mon arrivée chez Voyages en Direct en a surpris plus d’un, mais je pense que c’est une suite logique dans ma carrière. J’écrivais des articles pour les agents de voyages, aujourd’hui, je suis encore plus près d’eux. Je fais moins de portraits, c’est sûr. Mais ça, plusieurs personnes dans l’industrie doivent en être contentes. »

Prénom: Benoît
Nom: Schmautz
Âge: 38 ans
A grandi à: Jouy-en-Josas, petite ville touchant Versailles
Années d’expérience dans le tourisme: 6
Poste actuel: directeur du marketing et des communications chez Voyages en Direct

PV: Quel est ton rôle exactement? Quels sont tes défis en 2018 ?
 

Benoît: Mon principal défi en 2018 sera de faire connaître tout le savoir-faire de Voyages en Direct. Le réseau dispose d’outils uniques pour ses membres qui permettent aux agents de voyages de mieux performer dans leur travail quotidien. L’un de mes mandats sera donc d’améliorer la transmission des messages auprès de nos 102 agences et quelque 2600 conseillers. Je développe également des campagnes marketing innovantes en partenariat avec les fournisseurs.

Un autre grand aspect de ma mission sera de développer du contenu attrayant afin de soutenir nos agences affiliées dans leurs efforts d’acquisition et de fidélisation des clients. Grâce aux technologies mises en place par Voyages en Direct, je peux publier sur les pages Facebook de nos agences et nos agents qui nous ont donné l’autorisation. Rendez-vous compte que je peux faire circuler de l’information sur plus de 1000 pages Facebook présentement, ce qui représente une masse sociale de plus de 370 000 personnes. C’est saisissant, enivrant et parfois stressant!


PV: Qu’est-ce qui t’a poussé à accepter cette nouvelle fonction bien différente du journalisme? 

Benoît: Je dirais que ma place précédente, journaliste pour des publications dédiées à l’industrie du voyage, m’a permis d’acquérir très vite les connaissances essentielles pour comprendre les rouages du secteur, de rencontrer les personnes clés et de me constituer un réseau. Mon arrivée chez Voyages en Direct en a surpris plus d’un, mais je pense que c’est une suite logique dans ma carrière. J’écrivais des articles pour les agents de voyages, aujourd’hui, je suis encore plus près d’eux.


PV: Est-ce que l’univers des médias te manque?

Benoît: Non, je ne peux pas parler de manque. Ce que j’espérais avant tout quand j’ai décidé de partir du monde médiatique, c’était de demeurer au sein de l’industrie du voyage. Pari réussi, et je rejoins un joueur des plus respectés. Alors, tant mieux!

Photo du dernier voyage de familiarisation exclusif à VED au Mexique

De plus, je suis amené à produire du contenu écrit sur une base quotidienne, que ce soit pour des communications à l’interne ou à l’externe, comme je le faisais auparavant. Enfin, la photographie, une pratique que j’affectionne particulièrement, fait aussi partie de mes tâches. Ainsi, lors du dernier FAM exclusif à VED dans les hôtels Palace Resorts, j’avais pour mission de ramener du voyage des albums photos des différents hôtels utilisables par nos agences. Je fais moins de portraits, c’est sûr. Mais ça, plusieurs personnes dans l’industrie doivent en être contentes.

Je profite de cette tribune pour remercier grandement Richard Villeneuve, président de Voyages en Direct, et Anick Dupuis, vice-présidente, pour leur confiance.


PV: Qu’est-ce que tu aimes le plus dans le fait de travailler en lien avec les agents de voyages ?

Benoît: Bien sûr, contrairement aux grands noms de notre industrie, j’ai encore une expérience modeste dans l’industrie du voyage. Ces six dernières années m’ont déjà permis de constater de grands changements dans le paysage du secteur et de voir combien les agents de voyages doivent s’adapter, voire se battre pour défendre leur métier, leur expertise. Je suis prêt à accompagner les agents de Voyages en Direct, car je crois en eux, tout simplement.


PV: Comment imagines-tu l’industrie du voyage dans 10 ans? 

Benoît: Il y a de plus en plus de gens qui voyagent, mais paradoxalement, ils ont de moins en moins de temps pour s’occuper de leurs réservations. C’est cette constatation qui me fait dire qu’être un agent de voyages est pour moi un métier des plus actuels et même du futur. Si l’on ne peut ignorer le fait que les réservations directes siéent à une certaine frange de clients, d’autres préfèreront toujours passer par l’entremise d’un professionnel du voyage qualifié. Il y a de nombreuses opportunités de croissance pour les conseillers dans les années à venir. Il faut juste les identifier, se focaliser sur cela et s’adapter s’il y a besoin.


PV: Comment Voyage en Direct se différencie de ses concurrents? Des nouveautés à venir? 

Benoît: L’une des grandes forces de Voyages en Direct est sans aucun doute son portail maison, la plateforme SEQUOIA. Les agents du réseau ont à disposition, au même endroit, près de 70 outils qui vont les aider dans leur quotidien et leur faire gagner du temps.

Voyages en Direct a très vite compris l’apport de la technologie dans le secteur et a investi beaucoup pour développer ses propres solutions. Je me suis formé rapidement sur SEQUOIA et le tout fonctionne de manière très intuitive. Le volet des réseaux sociaux est aussi très présent chez VED, qui a mis en place des outils au service de ses agents très performants et ayant une portée impressionnante. Tout cela rend Voyages en Direct très attirant, si bien que le regroupement a terminé l’année sur un bilan record de 102 agences.

LES QUESTIONS EN RAFALES

Ton hôtel préféré ? Club Med! Peu importe le Village, mer ou montagne, les standards de qualité restent les mêmes partout dans le monde. C’est très rassurant.

Ta destination préférée? Le Yukon. La destination qui m’a le plus marqué.

Ta plus belle rencontre pro? J’ai rencontré de fabuleuses personnes depuis mes débuts dans l’industrie du voyage. Toutes ces incroyables rencontres n’auraient tout simplement pas eu lieu si l’on n’avait pas laissé la chance à un parfait inconnu fraîchement débarqué de France. Cela prend donc une première personne. C’est elle, à n’en pas douter, ma plus belle rencontre professionnelle à ce jour. Elle se reconnaîtra si elle lit ces lignes.

(PV: on ne voit pas du tout de qui tu parles!! Lol ^^! Comment vas tu MK? Une petite entrevue sur Profession Voyages aussi?)

Ce qui t’énerve le plus dans l’industrie? Il y a parfois un manque d’entraide flagrant entre les différents niveaux de l’industrie du voyage. Je pense que tout le monde peut grandir sans que cela ne se fasse au détriment de certains.

Un conseil ou une astuce à nous confier ? Cela peut paraître simple, mais je dirais aux gens de foncer s’ils sont convaincus que c’est ce dont ils ont besoin. J’ai déjà pris de grandes décisions dans ma vie sans jamais les regretter, la plus emblématique d’entre elles étant certainement celle de quitter mon pays natal pour m’épanouir de l’autre côté de l’Atlantique. Et cela, grâce à vous notamment…

Bonne continuation Benoît!

(Source: Gwendoline Duval avec la collaboration de Benoît Schmautz)