J’aime la facilité, et vous?

C’est dans l’attente d’un autre article que j’ai à écrire, et après mes péripéties des deux dernières semaines, que je me suis décidée de vous livrer le constat qui me trotte dans la tête à onze heures moins dix du soir (alors que je dois me lever à 5 h 30). J’ai le sentiment que je ne suis pas la seule dans cette situation. Quoi de mieux que de vous l’écrire pour me sentir bien? J’ai le privilège d’avoir une tribune qui est là pour vous informer et vous inspirer, et aujourd’hui, je me suis dit que je remplirais ce mandat par le partage de mon humeur…

Prendre une décision « facile »

Prendre des décisions et aligner notre vie sur ce qui est facile… Vous me direz que c’est trop simple! Au contraire, je serais tentée de vous dire que, non seulement c’est tordu, mais paradoxalement, tout devient compliqué! C’est en tentant d’éviter l’échec que la procrastination se braque devant la porte comme un gardien. Les remises en question peuvent être fréquentes et provoquer la confusion qui mènera à la panique. En ce moment, plus personne, ni même le succès escompté, ne réussit à franchir le seuil. Quand tout ce qui est facile semble nous réussir, nous produisons sous pression (dernière minute). Nous nous torturons à voir le sablier s’écouler sans avoir le contrôle sur ce dernier. Malgré tout, les résultats se pointent, à notre grand soulagement. Par contre, le niveau de stress que cela nous a créé est parfois intolérable et nous ne pouvons qu’en vouloir à nous-mêmes. Il suffit, si vous vivez ce type d’expérience, de vous arrêter, de trouver un moyen de vous calmer. Ce peut être par de l’exercice, de la cohérence cardiaque, comme j’ai déjà proposé dans un article précédent, ou simplement en cessant de remettre votre cours de yoga à plus tard. Par la suite, vos idées seront plus claires et les solutions jailliront de votre esprit. Mais pourquoi repoussons-nous ce qui pourrait nous faire du bien? Et bien, parce qu’à nos yeux, au moment où nous vivons la panique, le doute, le stress, cela devient moins urgent et important. Casser le cercle vicieux que vous vous êtes créé est tout un défi.

Ma vision du monde est philanthropique, voire utopique, et cela m’occasionne un lot de questionnement. Je tente désespérément d’être comprise, mais sans tenter de comprendre le message que les autres m’envoient. Vous est-il arrivé de vous sentir triste parce que les histoires des autres vous rappellent la vôtre? Vous est-il arrivé de vous demander pourquoi vous vous mettez dans ces situations inconfortables? Pour ma part, j’ai pris la décision consciente de me poser la question plus souvent, et de reprendre le contrôle de mon horaire en choisissant non pas ce qui semble facile, mais ce qui soutiendra mon évolution, et surtout, ma vision. Je réalise, progressivement, que me sortir de cette « programmation » vers laquelle je tends, malgré mon talent et mes capacités à rechercher la facilité, ne m’apporte pas nécessairement une pleine satisfaction. De me rappeler que c’est moi qui décide qui je désire être et ce que je désire faire, pour retrouver ma joie de vivre qui devient prioritaire! Finalement, de se répéter que la perfection n’existe pas, et surtout, qu’elle n’est pas utile à notre bien-être qui nous ramènera vers les bonnes décisions à prendre pour la vie que nous avons choisie.

Je suis encore loin de mon but. Je travaille sérieusement à prendre conscience des efforts nécessaires pour briser ce cercle vicieux de la facilité. Je vous souhaite, si vous vivez ce genre de situation, de trouver les actions (aussi petites soient-elles) afin de vous sentir mieux, et à être pleinement heureux.

« Cessez de céder aux autres le pouvoir de décider qui vous êtes. »

Toujours avec cœur et passion,

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