[La boîte à questions] Épisode 2: Pourquoi faut-il rester soudés autour du crédits-voyages? Les calculs sont rapides!

27 mai 2020 – La COVID19 et la reprise du voyage soulèvent de nombreuses questions du côté des conseillers en voyages et de leurs clients. Profession Voyages et l’AAVQ mettent leur expertise à votre service pour répondre à vos questions avec l’aide de Maître Daniel Guay, avocat spécialisé dans le tourisme. L’opportunité d’avoir un éclairage juridique sur des sujets variés pour avoir l’heure juste.

Vous pouvez nous envoyer vos questions à edito@professionvoyages.com. L’AAVQ sélectionnera une question. Pour revoir l’épisode 1 cliquez ICI

ÉPISODE 2 : Pourquoi faut-il rester soudés autour du crédits-voyages? Les calculs sont rapides!

Propos recueillis par Aurore Bonvalot, Directrice générale de l’AAVQ.

Les fameux crédits-voyages ont fait beaucoup parler ! Oui effectivement. Il y avait tellement de commentaires divergents et de questionnements de tous les bords, que nous avons décidé de clarifier l’utilité de ces crédits-voyages, tant pour les agents de voyages que pour l’industrie en général.

Notre position est la suivante: nous soutenons les crédits-voyages, plutôt que des remboursements, pour le bien de l’industrie au complet.

Nous aurions voulu rembourser tous nos clients, cela aurait été plus facile pour les agents de voyages et plus agréable pour les consommateurs. Mais, la réalité financière actuelle serait que les clients se retrouveraient avec 15 cents dans la piastre.

On veut s’assurer aussi de la survie de nos fournisseurs, pour que les clients puissent voyager. Si tous les fournisseurs font faillite, les gens ne seront pas plus avancé.

Les agents vendent en moyenne 250 millions par mois en temps normal à cette période.

Mais, l’argent des clients a déjà été donné aux fournisseurs (hôtels, croisières, compagnies aériennes…). En cette période, les agents de voyages vendent, par mois, pour environ 250 millions de dollars de voyages. Si le FICAV devait rembourser les montants demandés via les réclamations, et sachant qu’il y a juste 75 millions de disponible pour cet événement, les clients se verraient rembourser 15 cents par dollar dépensé.

De plus, cela forcerait de nombreux fournisseurs à faire faillite, donc plus de structures ne seraient disponibles à la relance. Tout le monde serait donc bien perdant. À ce jour, nous maintenons toujours cette position et attendons un retour de l’OPC. Je vous invite d’ailleurs, si vous ne l’avez pas encore fait, à regarder la vidéo de Moscou Côté, disponible sur la page Facebook de l’AAVQ, dans laquelle il parle plus longuement de la position de l’AAVQ vis à vis des crédits-voyages.

Nous devons tous nous tenir ensemble dans cette situation et être de véritables alliés. En étant nombreux et en nous battant de front, d’une seule voix, nous serons plus forts.

Sur quels dossier travaille actuellement l’AAVQ?

L’AAVQ a l’intention de demander des assouplissements à l’OPC, pour aider les agences de voyages à passer au travers, de plusieurs points critiques:

– La reconduction du permis d’agents de facto

– La révision des conditions du fonds de roulement, du montant de cautionnement… Afin d’être plus forts et entendus dans cette démarche nous demandons d’ailleurs aux titulaires de permis d’agent de voyages, de nous soumettre leurs suggestions concernant d’autres assouplissements qu’ils jugent pertinents. Vous pouvez nous les soumettre par courriel à info@aavq.ca

REVOIR L’ÉPISODE 1 :

Quels sont nos droits si nous ne souhaitons pas voyager dans les conditions que nous impose la COVID19 après la levée des restrictions de voyage ?