L’interdiction des navires de croisière au Canada est prolongée jusqu’au 28 février 2022

4 février 2021 — L’interdiction canadienne sur les navires de croisière, qui devait expirer le 28 février, restera en vigueur pendant une année supplémentaire.

La nouvelle a été annoncée aujourd’hui, 4 février, par le ministre des transports Omar Alghabra, qui a confirmé deux nouveaux arrêtés d’urgence qui interdisent les bateaux de plaisance dans les eaux arctiques canadiennes ainsi que les navires de croisière dans toutes les eaux canadiennes jusqu’au 28 février 2022.

Voici ce que cela implique :
– Les bateaux de plaisance sont toujours interdits d’entrer dans les eaux arctiques.

– Les navires à passagers transportant plus de 12 personnes sont toujours interdits d’entrer dans les eaux côtières de l’Arctique, y compris le Nunatsiavut, le Nunavik et la côte du Labrador.

– Les navires de croisière transportant 100 personnes ou plus sont toujours interdits d’exploitation dans les eaux canadiennes.

Les personnes qui ne respectent pas l’interdiction de naviguer sur les bateaux de plaisance pourraient être sanctionnées : 5 000 dollars par jour pour les particuliers et 25 000 dollars par jour pour les groupes ou les sociétés. Ceux qui ne se conforment pas à l’interdiction des navires à passagers pourraient être passibles, sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire, d’une amende pouvant aller jusqu’à un million de dollars ou d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 18 mois, ou des deux.

Bien qu’il n’existe pas d’interdiction nationale pour les petits navires de croisière certifiés pour le transport de 100 personnes ou moins, ils doivent néanmoins respecter les protocoles des autorités sanitaires provinciales, territoriales, locales et régionales en matière de délais et de processus relatifs à leurs activités.
Selon Transports Canada, les navires de croisière en eaux canadiennes présentent un risque pour les systèmes de santé du Canada, et le gouvernement du Canada continuera à évaluer la situation et à apporter les changements nécessaires pour garantir la santé et la sécurité des Canadiens. Si la pandémie de COVID-19 s’améliore suffisamment pour permettre la reprise des activités de croisière, M. Alghabra a la possibilité d’annuler les arrêtés d’urgence.

“Alors que les Canadiens continuent à faire leur part pour réduire la propagation de la COVID-19, notre gouvernement continue à travailler dur pour garantir la sécurité du système de transport canadien”, a déclaré M. Alghabra. Les interdictions temporaires visant les navires de croisière et les bateaux de plaisance sont essentielles pour continuer à protéger les plus vulnérables parmi nos communautés et éviter de submerger nos systèmes de soins de santé. C’est la chose juste et responsable à faire”.

L’interdiction des bateaux de croisière a été prolongée pour la dernière fois en octobre 2020, juste un jour avant que le CDC ne lève son ordonnance de non-navigation qui s’appliquait depuis longtemps aux opérations des bateaux de croisière dans les eaux américaines. À la place, le CDC a mis en place un nouveau cadre pour l’ordonnance conditionnelle de navigation, un ensemble de 40 pages de lignes directrices que les compagnies de croisières doivent suivre dans leurs efforts pour la reprise des opérations.

La dernière prolongation d’aujourd’hui est un nouveau coup porté à l’industrie canadienne du voyage, qui est encore sous le choc de l’annonce faite la semaine dernière par le gouvernement fédéral concernant la suspension massive des vols soleil jusqu’au 30 avril.

Source : Groupe Travelweek/Profession Voyages