[REPLAY] WEB CONFÉRENCE #4 : Pourquoi le grand public a parfois une mauvaise image de l’industrie du voyage en ce moment?

21 avril 2020 – Dans cette nouvelle conférence qui s’est déroulée sur la page Facebook de Profession Voyages lundi, Profession Voyages a eu la chance d’avoir comme invité  François Sanche, de l’émission La Facture et Josée Kaigle, propriétaire d’une agence de voyages.  Retour sur le débat concernant l’image des conseillers en voyages en ce moment auprès du grand public et des médias traditionnels.

SI VOUS AVEZ MANQUÉ CETTE TROISIÈME CONFÉRENCE WEB, LA VOICI EN REPLAY.

La loi ne légifère toujours pas de façon officielle la pratique du crédit voyage dans le cadre des voyages non effectués en raison du COVID19. Ce point est au coeur du débat et de la raison pour laquelle les professionnels du voyages ont parfois “mauvaise presse” dans les médias. L’opinion publique accuse les conseillers en voyages de ne pas être du côté de leurs clients en se rangeant du côté des fournisseurs.

D’après Josée Kaigle, propriétaire de Voyages Optimistes, l’émission La Facture a fait débat car les clients se sont trouvés un allier tandis que les agents de voyages ont trouvé un “ennemi idéal”. “Dans ces situations de crise, il faut être capable de prendre du recul. On peut comprendre le client, qui a investi beaucoup pour son voyage, mais également comprendre l’agent qui met tout en oeuvre pour aider les clients”explique Josée.

EXTRAITS

5.30 min : Monsieur Sanche, pourquoi dans les médias traditionnels l’industrie est perçue comme le « méchant » de l’histoire ? 

27.30 min : Josée, que pensez-vous Josée de l’entrevue avec François Sanche ?

“Son job est de vérifier ce que dit la loi. L’émission se base sur la loi, pas sur les émotions des professionnels du voyage. La loi est du côté des consommateurs. Le contrat est basé sur la loi des agents de voyage. Les gens ne connaissaient pas l’autre côté, celui des fournisseurs qui doivent respecter leurs propres politiques” dit Josée.

33 min : Pourquoi le gouvernement canadien ne s’est pas positionné sur la question des remboursements aussi vite qu’en France? 

“Cela n’est sans doute pas par manque d’intérêt. Les institutions ne mettent pas à jour les informations, on attend toujours des réponses à nos questions. On ne peut malheureusement rien faire” admet Josée.

34.40 min : Les délais sont longs. Les clients sont compréhensifs si on est transparent avec eux. On vit quelque chose d’extraordinaire, tout le monde le voit. Ce qui est important c’est la relation avec les clients. Tout le monde doit faire preuve d’une patience « d’ange ». Il faut rappeler aux clients qu’ils ont une protection avec les agents de voyages. Je trouve plate que ce soit notre industrie qui soit l’oubliée, mais en tant qu’humain, je comprend qu’il y a des choses pas mal plus importantes. Je suis réaliste. 

42.10 min : Est-ce que l’agent de voyage est contre son client et pour le fournisseur ou inversement ?

Josée Kaigle explique qu’elle travaille uniquement pour son client. Mais pour offrir des meilleurs services aux clients, il faut de bonnes relations avec les fournisseurs. Cela est parfois difficile de faire la part des choses. Mais la chose la plus importante est de savoir que les clients peuvent refuser les crédits de voyages et ensuite réclamer aux fonds d’indemnisation.

49.57 min : Est-ce que tu penses que cette crise n’est pas un moyen d’attirer l’oeil des gens vers notre industrie ?

La seule chose qui devrait faire briller l’industrie est le professionnalisme envers les clients : compréhension, aide… Les professionnels de voyage doivent être de bons ambassadeurs et donner les bonnes informations.