[REPLAY] WEB CONFÉRENCE #5 : Que peuvent vraiment faire les conseillers pour aider? L’ACTA et l’AAVQ partagent leurs conseils et défis!

23 avril 2020 – Profession Voyages continue de vous informer pendant cette crise à travers les infolettres quotidiennes, son site Internet mais aussi des Web conférences inédites diffusées sur ses réseaux sociaux.

Hier, la Web Conférence a eu lieu sur le groupe Facebook des professionnels du voyage, la plateforme de référence pour les professionnels, afin de pouvoir donner l’opportunité aux associations et à nos 5 460 membre d’échanger ensemble. L’AAVQ et l’ACTA se sont montrés plus soudés que jamais, un message fort pour l’industrie, dont les conseillers et propriétaires avaient besoin. 

” Merci pour ce beau live avec les deux associations réunies! Une première!!!!” témoigne une propriétaire d’agence.

Ils ont aussi rappelé les initiatives utiles quand on est un conseiller en voyages. Rappelons que seules les associations sont les voix de l’industrie. Ils reviennent sur les multiples pages qui ont vu le jour récemment, invitant les conseillers à effectuer des actions.

L’individu dans une agence ne peut pas faire pression sur le gouvernement. Mais si on concentre tout, on vient chatouiller le gouvernement. L’agent ne peut rien faire sans passer par un canal qui est structuré, c’est important de s’associer à un groupement reconnu, donc l’ACTA ou l’AAVQ ” explique André Desmarais, président de l’ACTA.

Il ne faut pas diluer le message. Ce qui m’inquiète, c’est qu il y a des campagnes sur Facebook pour inciter les conseillers en voyages de partager et de contacter. Faut faire attention car les titulaires du permis sont les propriétaires d’agences. Ce n’est pas aux conseillers d’envoyer des lettres et des emails à l’OPC. Ça va à l’encontre de ce que l’AAVQ recherche et c’est contre productif. On invite les propriétaires à le faire, mais les autres non” explique Moscou Côté, président de l’AAVQ.

Cet échange a permis de mettre en lumière les défis que rencontrent les deux associations actuellement, ainsi que les dernières nouvelles à jour de la situation. L’OPC, invité aussi, n’a pas souhaité participé, mais a répondu par courriel à nos questions. Nous les partageons aussi dans cette conférence.

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Note: seuls les membres du groupe peuvent avoir accès à ce contenu. Pour faire une demande, merci de bien fournir les informations demandées. Nous faisons preuve de la plus grande vigilance pour l’adhésion des membres pour s’assurer d’avoir seulement des professionnels. 

EXTRAITS

“Le propriétaires doit rassurer et épauler ses conseillers. C’est à lui d’être la voix de ses conseillers et cela aura plus de poids que les initiatives isolées” conseille Aurore Bonvalot, directrice de l’AAVQ.

“L’OPC ne touche pas juste le voyage, c’est pour ça qu’il y a des délais, contrairement à TICO ou l’OTC. Ils sont pris dans une tourmente” confie André Desmarais.

Manon Martel a estimé la somme de 600 millions de dollars de pertes de revenus au Québec pour les agences de voyages. Au niveau du Canada, on parle de 30 milliards de dollars. La perte est d’environ 300 millions par mois confirme Moscou Côté. 

Une grande question brûle les lèvres de tous. Il y a-t-il assez d’argent dans le FICAV pour faire face à cette crise? “Il y avait 150 millions de dollars au FICAV. Seulement la loi, 75 millions de dollars peuvent être utilisés pour cet événement. La crise du COVID19, compte pour un événement” confient Manon Martel et Moscou Côté. L’OPC confirme que le fond est placé sur les marchés financiers, ce qui laisse place à des interrogations.

“On travaille à ce que le crédit voyage soit extrêmement flexible”.