[REPLAY] WEB CONFÉRENCE #8: Comment faire du “bon” marketing à l’ère du Covid19?

29 avril 2020 – Faire des actions de marketing est essentiel en tout temps pour garder un lien avec ses clients, cependant en pleine crise du COVID19, mettre en place de bonnes initiatives est un véritable défi pour l’industrie du voyage. Rester bien visible, mais sans irriter le client, qui garde parfois son crédit voyage un peu en travers de la gorge. N’oublions pas que le client a besoin de se sentir considéré par son agent ou fournisseur de voyage. Communiquer avec lui, c’est une façon de le considérer, d’être à son écoute et de garder le lien.

Comment communiquer avec les voyageurs alors que le moment n’est pas propice à la vente de voyages? De nombreuses incertitudes planent encore sur la reprise de l’activité, et les voyageurs n’ont, pour la plupart, pas vraiment la tête à acheter des voyages. Alors quoi leur dire en attendant? Ils sont pourtant bien disponibles pour lire nos communications. Est-ce qu’il faut sponsoriser des publications Facebook?

Comment gérer l’annonce de mauvaises nouvelles? 

Jérémie Hoss, directeur marketing de Club Med Canada et Patrick Boisvert, consultant en marketing fondatateur de TakTik 360 étaient les invités hier de notre Web Conférence sur le thème du marketing.

 

REVOIR LA WEB CONFÉRENCE EN REPLAY:

? WEB CONFÉRENCE #8:  Peut-on faire marketing à l’ère du Covid19? Si oui, comment?

Lors de cet échange, on a rapidement compris que la pire erreur serait justement de ne pas communiquer du tout! Certains conseillers en voyages ou agences ne savent pas vraiment quoi dire à leurs clients, alors ils ne disent rien ou presque! Une maladresse tout à fait compréhensible, qu’il faut cependant corriger au plus vite. Attention à ne pas non plus tomber dans l’excès. Il n’est pas nécessaire de communiquer chaque jour s’il n’y a pas grand chose à dire. On sait que les ressources marketing sont limitées en ce moment. Mieux vaut communiquer moins, mais mieux. 

Concernant le type de contenu, on retiendra qu’il faut évidemment inspirer, mais aussi créer des émotions, susciter la nostalgie. Les voyageurs ne doivent pas oublier le bonheur et les émotions que leur procure le voyage. Il semblerait d’après nos invités que les recherches concernant le voyage explosent sur Google. Il faut chercher donc à stimuler ce besoin d’informations notamment avec la réalité virtuel ou du contenu 360 par exemple. On en profite aussi pour présenter l’équipe, demander et partager des témoignages de ses clients.

C’est une bonne période pour aussi sonder vos clients, être à l’écoute pour permettre d’adapter vos messages aux clients.

À retenir pour l’avenir: avoir sa boite à outils de matériels marketing prêts pour la gestion de crise peut être utile. L’industrie du voyage est malgré tout régulièrement frappé par des divers événements. Dans le cas présent, il peut être judicieux de préparer plusieurs stratégies marketing à court et moyen terme selon plusieurs scénarios.

QUELQUES EXTRAITS …

” Le marketing ce n’est pas que de la vente, c’est rester dans l’esprit de nos clients. Oui il y a de la place pour faire du marketing mais pas comme d’habitude, ce n ‘est pas le moment d’investir massivement , mais c’est le moment de s’orienter vers un marketing très relationnel, plus proche de nos clients, en prenant des nouvelles, en faisant rêver” explique Jérémie Hoss.

“Il est évident que du point de vue marketing, c’est une situation inédite aussi” rappelle Patrick Boisvert.

“Concernant le contenu, ce qui marche le mieux sont les cours d’activités physiques, comme le yoga, via des vidéos Youtube ou des concerts sur Instagram. Les recettes de cuisine marchent très bien aussi” confie Jérémie Hoss.

“Un voyage va toujours demeurer un voyage. On y retrouve des odeurs des goûts, le virtuel ne pourra pas le remplacer. En effet, le virtuel fait référence au visuel et au son , donc ça ne sera pas pareil, mais en ce moment cela aide à se projeter et c’est bien utile. Le virtuel reste un avant goût. Le virtuel permet une certaine promotion, et de commencer son magasinage, de nourrir nos envies futures de voyages.” explique Patrick Boisvert.